SUPPRESSION DU MALUS
Depuis 2019, un malus de 10 % sur les pensions AGIRC-ARRCO était appliqué durant 3 ans pour tous les salariés prenant leur retraite dès qu’ils avaient obtenu le taux plein. La condition pour échapper à ce malus était de travailler une année de plus (4 trimestres). Un bonus était également mis en place pour les assurés travaillant 2 années (ou + plus) supplémentaires durant une année.
Ce système de malus-bonus était mis en place dans l’objectif de pousser les assurés à faire valoir leur retraite plus tard. Une mesure qui était efficace puisqu’une partie des futurs retraités ont repoussé leur départ avec une information souvent confuse entre deux systèmes différents : le malus et le taux minoré.
Les partenaires sociaux ont donc choisi la suppression du bonus-malus actuellement en vigueur. Les règles sont différentes selon votre situation :
- Suppression du bonus-malus à partir du 1erdécembre 2023 pour les futurs retraités.
- Suppression à partir d’avril 2024 pour les retraités ayant déjà été soumis au bonus-malus. Ceux-ci ne pourront pas récupérer le malus déjà prélevé.
- Bonus maintenu pour les assurés ayant déjà reculé leur départ à la retraite.
- Suppression du bonus pour les autres à partir du 1er décembre 2023.
EVOLUTION DU CUMUL EMPLOI-RETRAITE
De nouvelles règles concernant l’attribution de droits au Régime Général dans le cadre du cumul emploi-retraite ont été mises en place. Cela permettra donc de percevoir une seconde pension lorsque l’assuré décidera de prendre sa retraite définitivement. Bien entendu, ceci est conditionné à plusieurs facteurs tels que le taux, un délai de carence, …
La nouveauté concerne l’AGIRC-ARRCO qui n’avait pas encore spécifié son positionnement quant à l’attribution de nouveaux droits dans le cadre du cumul emploi-retraite. C’est chose faite : désormais, un assuré reprenant une activité une fois à la retraite, pourra générer de nouveaux droits en se voyant attribuer des points complémentaires en fonction de ses nouvelles cotisations. Attention cependant à ne pas dépasser le plafond de la sécurité sociale puisque cela ne génèrera plus de nouveaux droits.