Alors que la réforme a repoussé l’âge légal de départ à la retraite, les partenaires sociaux ont revu certaines mesures comme la suppression du malus AGIRC-ARRCO et la revalorisation des pensions en indexant les montants sur l’inflation. Voir notre article https://www.reference-retraite.com/agirc-arrco-serie-de-nouvelles-mesures/?preview=true
QUAND IL Y A DE L’ARGENT, L’ETAT SE POSITIONNE
Bien conscient qu’une partie des excédents générés est due à l’allongement de la durée de cotisation imposé par les réformes de la retraite, l’ETAT compte bien se servir et prendre une part conséquente dans les caisses complémentaires des salariés.
En effet, le ministre du travail Olivier DUSSOPT indique clairement que le gouvernement souhaite se servir d’une partie de cet excédent du régime AGIRC-ARRCO afin de « participer au financement d’un régime de solidarité ». Autrement dit, se servir des caisses complémentaires correctement gérée par les partenaires sociaux pour renflouer le régime de base dont la gestion est … différente ?
L’URSSAF, l’arme possible de l’ETAT. Les cotisations AGIRC-ARRCO sont prélevées par des caisses d’assurance ayant une mission d’intérêt commun liée à la retraite complémentaire. Ainsi, l’ETAT n’a pas « la main » sur la remontée des cotisations, mais la question de l’organisme qui doit prélever se pose depuis déjà quelques années. Les partenaires sociaux ont toujours réussi à repousser cette échéance mais jusqu’à quand ?
L’URSSAF a l’avantage pour l’ETAT de faire office de « maison mère » un peu comme un système de holding qui permet de faire remonter les résultats dans une filiale ou une autre. En partant de ce principe, cet organisme pourrait permettre la distribution des cotisations auprès de l’AGIRC-ARRCO tout comme une partie pourrait être dédiée au régime général.